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Grande Robe à la Française, 1778.

Grande Robe à la Française, Rokoko, Mode, Kostüm
Jeune Dame de Qualité en grande Robe coëffée avec un Bonnet ou Pouf élégant dit la Victoire.

Mode des Rokoko. Garderobe am Hof von Versailles unter Louis XVI. und Marie Antionette.

Grande Robe à la Française.

«Grande Robe à la Française, au corps fermé. Cette robe plissée par derrière, comme toutes les autres robes à la Française, n’a aucuns plis par devant: elle est décolletée et busquée comme un fourreau, et le corps paraît en quelque sorte isolé au centre d’une vaste et riche draperie i elle exige une taille élégante. Ce n’est qu’à la brillante jeunesse qu’elle peut convenir.

«Le parement est de blonde, à plis droits, et garni tout autour d’une petite blonde froncée; les plis du parement sont coupés en traîne par deux barrières de huit bouillons à tête perdue, sous deux bandes de blonde froncées, dont l’extrémité inférieure laisse tomber obliquement un ruban à bouillon) retenu par des glands; le haut du parement est terminé par un troisième bouillon de ruban, qui marque la taille et en fait sentir la légèreté; deux bandes droites et froncées font toute la garniture du corsage, busqué en pointe; entre les glands du parement sont placés des bouquets de fleurs, deux sur le devant et trois sur le derrière.

«Falbala très haut, à plis droits, coupé par deux barrières, semblables à celles du parement, posées en croissant et venant se réunir par une de ses extrémités au centre du volant, sous un bouquet de fleurs qu’un gland flottant tient en arrêt.

«La tête du falbala, munie d’une bande froncée, d’où sort une guirlande en ruban bouillonné, décrivant dans sa course un demi-ovale, brochant sur la barrière gauche, et dominé par la barrière droite: une bande froncée, est placée au-dessous des barrières et forme encadrement avec la précédente.

«Manchettes à trois rangs, garnies de leurs nœuds et protégées par les manchettes de la robe, à tête garnie d’une barrière pareille à celle du parement; autour de la gorge, une collerette ou médicis de blonde noire, plus haute sur le derrière que sur le devant.

«Collier de perles, mis en rivière, attaché par deux glands d’or, reposant sur le parfait-contentement.

«Frisure à la phisionomie élevée et à tempérament, ou à la coque ouverte et saillante, avec quatre boucles détachées; le confident abattu devant l’oreille, ornée de boucles en perles; la coque ou phisionomie caressée par un rang de perles mis en bandeau.

«Bonnet à la victoire; c’est un pouf très élégant, ceint d’une double branche de laurier, et ombragé par un panache à trois plumes d’autruches de couleurs assorties: un large nœud de gaze, avec deux flammes froncées et flottantes, occupe le derrière de la tête; chignon bombé, soutenu par un ruban uni.

«Cet habillement, non moins noble qu’agréable, s’accorde parfaitement avec les étoffes les plus précieuses et passe pour la plus grande robe, la robe parée des Darnes Françaises.»

Quelle: Galerie des Modes et Costumes Français Dessinés d’Apres Nature 1778-1787. Réimpression accompagnée d’une préface par M. Paul Cornu. Émile Lévy, Éditeur. Librairie centrale des beaux-arts 1912.

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